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Afrique : la note salée des élections sans démocratie.

A l’initiative du gouvernement burundais, 47 millions de dollars ont été alloués aux élections générales de 2020. En 2022, c’était au tour du Kenya d’engager pas moins de 390 millions dollars. Plus tôt, la RDC en 2018 a engagé 361 millions d’euros, quand à la même période, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Mali, et le Burkina dépensaient près de 700 millions de dollars. Il ne s’agit ici que d’une courte énumération, car le total des montants est plus élevé, et les pays concernés sont plus nombreux.


Plusieurs centaines de millions d’euros sont ainsi dépensées en Afrique, par les États et les bailleurs de fonds internationaux depuis le début du millénaire. Elles ont pour but d'organiser les élections présidentielles mais aussi intermédiaires telles que les législatives. Mais, pour quel résultat ? Ce qu'on voit, c'est la démocratie qui recule, et il y a pas d’alternance. Les présidents sortants sont majoritairement reconduits, les autres renversés par des coups d’état, avec des troubles et guerres civiles qui suivent.


Comment ne pas s'interroger sur l'efficacité des dépenses électorales en Afrique ? Les sommes pharamineuses qui sont régulièrement consacrées, auraient servi à développer les pays africains. Les infrastructures élémentaires deumerent rares et la pauvreté ne cesse de progresser dans des proportions sans comparaison sur le plan international. Or, personne n'y trouve à redire et, tout le monde s’accorde pour faire semblant avec un système hypocrite et cynique qui ne marche pas : la démocratie électorale. Autrement dit, s’il y a des élections c’est qu’il y a la démocratie.




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